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Paroisse Saint Macaire
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10 décembre 2010

PETIT MEMENTO LITURGIQUE (Ce que l’on dit ce que l’on chante)


1 :  Le ‘’sacrement’’ de l’offrande  du « corban ».

Au début de la liturgie, pendant le chant des « Kyrie » le célébrant choisit parmi les pains présentés « l’Agneau » en disant : « Choisis Toi-même Seigneur l’offrande sans défaut ». Au préalable les diacres se sont assurés que le vin présenté par le célébrant  n’est pas fermenté en disant : «  Bon et Béni ».
Kyrie eleison : 41 fois, ce nombre rappelle les 39 coups de fouet que Jésus reçut avant d’être crucifié, le 40ème  qui rappelle la couronne d’épines et le 41ème qui rappelle qu’on lui perça le côté d’où il sortit du sang et de l’eau.
Après avoir choisi le corban, le prêtre l’essuie avec un linge blanc et fait mention de plusieurs personnages, dont les noms ne sont généralement pas entendus par les fidèles : « Offrande d’Abraham, offrande d’Isaac, offrande de Jacob, offrande de Melkisedek ».
Abraham, c’est le rappel de l’épreuve et de l’acte de foi, lorsqu’il s’apprête à sacrifier son fils unique.
Issac, est lié bien sûr à Abraham, et le « sacrifice » d’Isaac est le « type » du sacrifice de la croix.
Jacob : pour rappeler la vision de l’échelle sainte où l’Eternel promet à Jacob les bénédictions de l’alliance (genèse 28, 12-22).
Quant à Melkisedek on sait qu’il est souverain et sacrificateur, roi de Salem, sans doute Jérusalem (genèse 14, 18) ; il alla au devant d’Abraham, lui offrant du pain et du vin en le bénissant après que ce dernier eut vaincu les rois et ramené Lot. Son nom signifie « roi de justice » (melek : roi et tsedek : justice). Il est sans généalogie dans la lignée lévitique. Il est la « préfigure »  du Christ, ce qu’on appelle aussi  « type » dans l’ancien testament .Il magnifie un ministère unique, celui du Fils de Dieu. L’épître aux Hébreux l’évoque au chapitre 7, en particulier au verset 17 et 22). Le Fils unique, souverain sacrificateur, « par serment de Dieu selon l’ordre de Melkisedek » pour l’éternité.
Le prêtre ensuite humidifie sa main droite et « baptise » le corban, comme Jésus le fut par Jean dans le jourdain. Puis l’agneau est enveloppé dans un linge blanc qui rappelle autant les langes qui emmaillotaient l’enfant Dieu dans la crèche  que les linges qui servirent à envelopper son précieux corps après sa passion.
Ainsi préparée, l’offrande est présentée aux fidèles devant les portes du sanctuaire.
Père Daniel

Etincelle de vie :’’Le secret du bonheur c’est d’aimer l’autre moins dans la mesure de ce qu’il nous donne que dans la mesure de ce qu’il nous coûte’’.(Gustave Thibon)

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